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samedi 30 mars 2013

Gâteau de Pâques

(photo internet)


Cette année, je vous propose de tenter la piscine en chocolat, dans laquelle barbotent veaux, vaches, cochons… ou pourquoi pas des lapins ou des poussins, en ce week-end pascal.
Cette photo tourne sur le web, et en a fait saliver plus d’un ! Je n’en ai pas la recette exacte, mais voilà ce que je vous propose pour réussir un tel chef d’œuvre de gourmandise :

La base. Un simple gâteau de type « gâteau au yaourt » fera l’affaire. Je vous en rappelle la recette : mélanger un pot de yaourt, 2 pots de sucre, 3 pots de farine, un demi sachet de levure chimique, 50g de beurre fondu et 2 œufs. Faire cuire au four 40mn à 180° (TH6).

Le tour de la piscine : de simples kit-kat attachés autour du gâteau avec un joli ruban.

La boue : une ganache au chocolat. Faire chauffer 50cl de crème fraîche épaisse avec 2 cuillères à soupe de beurre et 2 cuillères à soupe de sucre. Puis hors du feu, faire fondre 400g de chocolat.

Les animaux : un peu de pâte d’amande et beaucoup de dextérité !

A vos tabliers !

dimanche 17 mars 2013

Bilan du sondage




Voici les réponses au questionnaire soumis il y a 2 semaines. Vous avez été une soixantaine à y répondre et je vous en remercie. Concernant les questions ouvertes, j’ai fait une synthèse des réponses, ce n’est pas exhaustif.
Les pourcentages totaux ne font pas 100%, c’est normal puisqu’il était possible de cocher plusieurs réponses, voire aucune.

PARTIE I : RÉSULTATS

Comment avez-vous connu "La ruche qui dit Oui!"?
Par bouche à oreille


31%
Par les médias


45%
Sur internet


29%
Par un tract


0%
Par le responsable de ruche


0%

Quelles ont été les motivations de votre inscription?
Manger des produits sains


80%
Manger des produits bio


36%
Soutenir l'agriculture locale


95%
Connaitre l'origine des produits que vous consommez


65%
Rencontrer des producteurs


18%
Payer moins cher les produits


27%
Partager des moments de convivialité


11%
Par curiosité


15%


Avez-vous rencontré des difficultés à utiliser le site internet de la ruche?
Oui


5%
Non


95%

Comment trouvez-vous l'accueil dans votre ruche?
Très bon


47%
Assez bon


22%
Moyennement bon


2%
Ne sait pas


29%

La distance qui vous sépare de la ruche est-elle un frein à votre envie de commander?
Oui


11%
Non


59%
Cela dépend de mon emploi du temps


29%

Comment trouvez-vous le choix des produits proposés?
Très diversifié


9%
Diversifié


63%
Pas assez diversifié


25%

Quels produits aimeriez-vous trouver dans votre ruche ?
Fruits (plein de réponses !)
Légumes
Œufs
Viande petite quantité
Laitages
Farine
Savons
Huiles dans bouteilles fumées

Globalement, que pensez-vous du prix des produits proposés, A QUALITÉ ÉGALE, par rapports à ceux du marché ou supermarché?
Moins cher à la ruche


10%
Équivalent


49%
Plus cher à la ruche


33%
Other


24%

Êtes-vous satisfait(e) des produits que vous avez commandé?
Oui, totalement


13%
Oui, généralement


48%
Moyennement


4%
Non, pas souvent


2%
Non, pas du tout


0%
Je n'ai jamais commandé


28%

Avez-vous eu un (des) problème(s) avec un produit? Un producteur? La manière dont vous avez été reçu(e)?
Problème de qualité
Certains produits n’étaient pas frais
2 palets de chèvre écrasés non séparés (note de la responsable : il s’agissait d’un « doublement » du palet parce-que les fromages étant un peu petits, Alexandre en a rajouté 1 pour compenser, c’est pourquoi ils étaient collés)
N’a pas été prévenue qu’il y avait 1€ de consigne pour le Vozella
Le producteur d’œuf n’a pas voulu récupérer les boites, ce n’est pas écolo (note de la responsable : il en avait tellement récupéré qu’il en avait beaucoup trop pour les écouler. En temps normal, il les récupère)
Certains légumes retrouvés pourris au fond du sachet, au bout de 2-3 jours

La communication de la part de votre responsable de ruche (newsletter, rappels de fin de vente, informations diverses,...) vous parait-elle:
Peu fréquente


0%
Assez fréquente


83%
Trop fréquente


9%

Les outils de communication de votre ruche Toulouse-Fonvieille (page facebook, blog, liens google+) vous semblent-ils:
Inutiles


11%
Peu intéressants


11%
Intéressants


57%
Très intéressants


6%
Other


15%

Seriez-vous partant pour aider ponctuellement à la distribution dans votre ruche?
Oui


55%
Non


11%
Indisponible


34%

Le jour et l'heure de distribution vous conviennent-ils?
Oui


57%
Partiellement


30%
Non


13%

Souhaitez-vous que votre ruche passe d'une distribution tous les 15 jours à une distribution par semaine?
Oui, cela permettrait d'avoir la possibilité de commander plus souvent


23%
Pourquoi pas


36%
Non, le rythme d'une fois par quinzaine me suffit


25%
Ne sait pas


17%

Il est question d'ouvrir une seconde ruche (complémentaire à celle-ci) allée Paul Feuga, dans une salle couverte, les jeudis aux mêmes heures, mais en alternance avec cette ruche. Cette nouvelle ruche permettrait : (1) à des membres plus près du quartier "St Michel" de commander plus facilement, (2) aux membres qui le souhaitent d’avoir accès à des ventes toutes les semaines (au lieu de tous les 15 jours). Ainsi, un jeudi sur 2 vous pourriez commander dans la ruche Rue Fonvieille, comme à votre habitude. Les autres jeudis intercalés, vous pourriez commander dans l’autre ruche, allées Paul Feuga. Elle serait gérée par moi-même, et les producteurs seraient peu ou prou les mêmes. Elle se situerait à 50 mètres de la station de métro « Palais de Justice », donc à 2 stations de notre ruche. Qu’en pensez-vous ?
Je suis intéressé(e) par cette nouvelle ruche


34%
Je suis éventuellement intéressé(e) par cette nouvelle ruche en complément


40%
Je continuerai à commander uniquement à la ruche Fonvieille tous les 15 jours


21%
Je préfèrerais passer à une distribution toutes les semaines dans la ruche Fonvieille


11%

Améliorations à apporter :
Plus de producteurs
Plus de ventes (semaine)
Plus d’éclairage, de convivialité
Plus de produits « non bio » à prix plus accessibles
Un site internet plus fonctionnel, avec possibilité de sélectionner les produits par type (souvent demandé)
Pouvoir passer une 2ème commande
Système de recyclage (récupération des contenants)
Décaler l’horaire de fin de distribution

Choses positives :
Accueil chaleureux
Produits de qualité
Contact avec les producteurs
Familiarisation avec des légumes inconnus
Produits d’entretien
Repas ruche
Blog et communication, bonnes explications
Liberté des commandes
Mise en valeur et soutien des producteurs
Diversité des produits

Commentaires Libres :
Produits trop chers
Trop de mails reçus si on cumule ceux du responsable, des producteurs et des membres
Proposition d’échanger des adresses entre membres de même quartier (pour récupérer les paniers à tour de rôle)
Inquiétude vis-à-vis de produits proposés qui ne viendraient pas de l’exploitation du producteur
Besoin de pouvoir dissocier les mails « utiles » des mails « promotion de la ruche»
Avoir la possibilité de voir sur la même page le détail du panier
Payer les produits moins chers, car manger bio est un luxe



PARTIE II : AMÉLIORATIONS EN COURS (suite au sondage)

Accueil à la ruche :
Les beaux jours arrivent, nous aurons plus de luminosité et plus de tables. Nous allons améliorer la visibilité (banderole, flyers, noms des producteurs)

Distance et accessibilité de la ruche :
Une seconde ruche été mise en place (ouverture probable dès avril), au métro Palais de Justice (4 allées Paul Feuga). Elle ouvrira un jeudi sur 2, en alternance avec celle de la rue Fonvieille, pour permettre une vente par semaine, et un nouveau point d’accueil plus accessible aux habitants du quartier St Michel. Pour s’y inscrire : www.laruchequiditoui.fr/2830

Produits non présents dans la ruche :
Je cherche des partenariats entre producteurs pour avoir des offres de fruits avec un minimum de commande raisonnable. Pour les autres produits, je cherche également. Pour info, de nombreux producteurs proposent des produits nouveaux, mais à un prix qui me semble déraisonnable. Je ne les ai donc pas sélectionnés.

Prix des produits :
Malheureusement, il est très difficile de parvenir à une diminution des prix. Nos producteurs sont sur de petites exploitations, les rendements sont faibles lorsque l’on utilise ni produits phytosanitaires ni machines agricoles. Je peux vous assurer qu’ils font de leur mieux. Je vous engage à aller visiter leurs exploitations (adresses accessibles sur le site) et à discuter avec eux pour comprendre leurs méthodes de travail.

Fraicheur des produits :
Prenez le temps de bien regarder vos produits au moment de la distribution. En cas de problème, je peux valider le remboursement du produit le lendemain matin de la distribution. Ensuite, ça devient plus compliqué : on peut vous proposer une compensation lors d’une autre vente.
Dans tous les cas, éviter laisser plusieurs jours les aliments de type fruits et légumes dans les sachets. Etant cueillis à maturité, ils tiennent moins longtemps si vous les laissez en sachet.

Communication :
Pour 10% d’entre vous, mes mails de communications sont trop fréquents, et inutiles. Vous pouvez vous sentir irritez par la fréquence des mails. Je vais donc mettre en place un système de « titre évocateur» pour chacun de mes mails : vous pourrez en un clin d’œil savoir s’ils vous intéressent, et ne pas les lire le cas échéant. Exemple : INFO, RAPPEL, PORTRAIT, etc…
D’autre part, vous pouvez filtrer l’envoi de certains messages dans l’onglet « Gérer mon compte », « mes notifications ». A vous de voir ce que vous souhaitez lire. Dans tous les cas, je vous envoie la newsletter de vente (un mail tous les 15 jours) sur votre boite mail directement, par simplification.

Les améliorations à apporter au site internet :
Je fais remonter vos remarques aux geek parisiens, et je vous tiens au courant du calendrier des changements du site. Je vais avoir la chance de tester le pilote du futur site amélioré dans la ruche du Fauga (parmi les 8 ruches à tester ces évolutions). Je vous transmettrai les avis des Faugatiens sur cette nouvelle mouture.

Encore merci de vos actions et de vos réponses !
Odile.

samedi 23 février 2013

Reconversion


CES RECONVERTIS QUI NOUS NOURRISSENT

Alexandre et France Hemet sont producteurs de fromages de chèvre et sont à la tête de la « Ferme de la Pouège » (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse). Pourtant, avant 2010, ils étaient salariés en entreprise, commerciaux.

Pascal Lablanche, notre maraîcher d’Hélix’ir (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), à la même époque, était gérant d’une Sarl qui n’avait rien à voir avec l’agriculture.

Sylviane Duffau, maraîchère et productrice en volailles de la ferme de Cassagne (qui fournit la ruche du Fauga), faisait de la comptabilité, puis a été pizzaïolo (si si !)

Nathalie Subra, du rucher des ânes (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), était commerciale chez une marque renommée de cosmétiques.

David Marecaux, notre maraîcher « Apothicaire » (qui fournit la ruche du Fauga), était chimiste dans une grande entreprise nationale. Pourtant, il n'utilise aucun pesticide dans la production de ses légumes bio.

Notre nouvelle recrue, Viviane Oz, de V’Oz Gourmandises (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), était informaticienne.

Jean-Marc Thouy, de Pomas E Perots -je n’ai pas trouvé comment mettre un accent grave sur le « o » de Perots, je vais encore me faire houspiller !- (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), avait une formation d’ingénieur agronome, et a été, entre autres métiers, accompagnateur en création d’entreprises.


Comme vous le constatez donc, bon nombre de producteurs de la ruche sont des « reconvertis ». La raison de ce retour aux fondamentaux ? Chacun son argument, mais globalement, ce qui a motivé nos producteurs, c’est une envie de retour aux vraies valeurs de la terre, un ras-le-bol du travail industriel ou du stress de la ville…

Le nombre d'installations d'agriculteurs a diminué de moitié au cours des quinze dernières années, et pourtant, la part des reconvertis n’a pas cessé de progresser, et représente aujourd'hui le quart des installations annuelles de jeunes agriculteurs !

Ces nouveaux exploitants ont une nouvelle vision du monde agricole : ils s’établissent sur des surfaces plus petites, s’orientent vers des productions biologiques ou raisonnées, et assurent souvent eux-mêmes la transformation et la vente directe. Passés par la ville, ou par un métier bien différent, ils ont été consommateurs avant d’être producteurs. Souvent adeptes du « slow food », nos producteurs incarnent une vision de l'agriculture à taille humaine, centrée sur la qualité des produits, le bien-être animal et la préservation de l'environnement.


samedi 16 février 2013

Chevreaux 2013


A la Ferme de la Pouège, depuis 10 jours, c’est naissances à gogo ! Les petits chevreaux pointent le bout de leur museau, et la nurserie se remplit un peu tous les jours.
J’ai donc joué les reporters sans frontière et chaussé les bottes de 7 lieues (bon, ce n’est pas vrai du tout, je suis allée là-bas avec des chaussures de ville, telle une parisienne, et je suis rentrée toute crottée !). Sur place, je suis tombée amoureuse… au moins 10 fois ! Ces petites biquettes aux longues oreilles ont l’art de vous faire tourner la tête. Elles se blottissent dans vos bras, et vous chevrotent dans les oreilles des « Bêêêê » (traduction : prend-moi dans ta maison, je vais tondre ton jardin, te donner du lait et te faire des tas de câlins).
Même les enfants ont essayé de soudoyer Alexandre, notre fromager, en lui demandant quel était son prix pour pouvoir en ramener une à la maison. Bien sûr, ils se sont heurtés à la voix de la raison, ou plutôt la voix du Papa : « Mêêêê… y a pas de mais ! Ils vont grandir, et qui va les nourrir, et 2 chiens et un chat ça suffit bien ! ».
Bref, on est allés à la ferme de la Pouège, on est rentrés un peu salis mais ravis, et on sait maintenant que nos fabuleux fromages vont revenir début mars.





samedi 9 février 2013

Repas-ruche


Debriefing de la soirée de jeudi

Jeudi, nous étions quelques-uns au premier « repas-ruche » de l’année. Étaient présents, autour de moi-même et Chéri-Chéri, 4 producteurs, 5 membres : une belle tablée de 11, pour un premier apéro et repas autour de belles discussions.

Nous avons attaqué par les présentations, les producteurs ont parlé avec passion de leur métier, donné des détails sur leur mode de production, et très sincèrement, ça a permis de comprendre beaucoup de choses sur les produits qui nous sont proposés à la Ruche. Puis, tout en nous régalant des mets du restaurant Saveurs Bio, nous avons envisagé l’avenir de notre ruche, en échangeant nos visions des choses.

Voici les principaux thèmes abordés :

-          la visibilité de la ruche : il faudrait mettre un peu plus en avant notre ruche avec une amélioration de la zone de distribution, la mise à disposition de prospectus et mettre la banderole systématiquement en place. Il a même été envisagé de trouver un lieu dans lequel nous serions à l’abri, mais c’est à réfléchir. Les restaurateurs nous ont bien proposé de rentrer dans leur salle du fond en cas d’intempéries, mais leur parquet est en joli bois et je ne voudrais pas qu’on prenne le risque d’abîmer le lieu avec des cagettes et des aller-retours de pieds mouillés. Ils sont déjà bien aimables de nous prêter leur terrasse, on y est bien et elle est accessible facilement.

-          La rotation des ventes : on s’est demandé si une vente toutes les semaines ne serait pas plus favorable, puisque la majorité des foyers font leurs courses une fois par semaine. Cela permettrait une fidélisation et serait plus simple pour l’organisation des membres. Le problème étant le déplacement des producteurs de manière hebdomadaire. Peut-être alors que certains producteurs ne seraient pas de toutes les ventes.

-          L’absence de fruits. En effet c’est un produit qui manque, pour plusieurs raisons, principalement le fait que notre région ne produit pas tant de fruits que ça, et que les producteurs qui en proposent sont éloignés et demandent donc un minimum conséquent de commandes (qui ne pourrait être atteint). J’ai donc rappelé aux producteurs présents qu’ils peuvent ajouter à leurs offres les fruits d’un producteur voisin. C’est permis par la ruche tant qu’on reste dans un réseau local, et ça permet de diversifier nos offres.

-          Les produits d’épicerie. Ils ont été jugés très (trop ?) nombreux sur le site, sachant que les membres souhaitent en priorité du frais. J’ai rassuré sur le fait que ces produits dit « secondaires » ne faisaient que se rajouter aux offres de frais. C’est un plus pour toute personne souhaitant compléter son panier avec des bons produits locaux transformés. La masse d’offres concernant les produits non frais vient en discussion sur le point suivant.

-          Nous avons souhaité réduire les offres pléthoriques de manière « visuelle ». Pour cela, il faudrait pouvoir proposer un seul produit sur plusieurs déclinaisons. Je m’explique ! Plutôt que d’avoir 36 pots de confiture (au même prix), nous pourrions avoir une seule offre confiture, et un menu déroulant qui proposerait tous les parfums disponibles. Cela allègerait le site, visuellement. Je vais donc demander aux responsables informaticiens de la ruche si cela est prévu et, si oui, dans quel délai. Je vous informerai de la réponse.

-          Le prix des produits, bien sûr, a été abordé. Il est compliqué d’intervenir à ce niveau-là, car 1 producteur sur 2 prend la marge ruche à sa charge, et les autres ne peuvent le faire car leur propre marge est déjà bien minime. Au niveau des légumes, le prix est très correct me semble-t-il pour du bio (petites exploitations, plantation, entretien et ramassage à la main). La viande de bœuf bio de la dernière distribution avait un très bon rapport qualité-prix, et en plus on a pu avoir des colis de 3kg (un grand succès d’ailleurs). En termes de rapport qualité-prix, je crois très sincèrement que la ruche s’en sort bien. Mais il n’est pas facile en ces temps de crise de consommer de tels produits sans grever le budget familial. On fera au mieux, je tenterai des négociations de prix (j’ai déjà commencé sur certains produits). Ceci étant, si les commandes augmentent en nombre, peut-être les producteurs pourront-ils adapter leurs prix.

Voilà en gros les échanges que nous avons eus. La soirée était fort sympathique, et nous avons tous dit « à quand la prochaine ? » en sortant. Donc bien entendu, il y en aura d’autres ! Merci à Nathalie (rucher des ânes), Valérie Carsalade (productrice de porc et canard), Jean-Marc Thouy (Pomas é Perrots), Sylvain Aimond (maraîcher) et nos abeilles et bourdons butineurs Léa, Vincent, Evelyne, Christine et Jean-Charles.

Merci aussi aux abeilles pressées qui ont tout de même pris le temps de nous glisser un petit mot pendant la « distri », pour animer les débats (genre : il faudrait plus de légumes, je ne suis pas toujours disponible pour commander, etc…)

Le buz du jour, c’était la bonne blague de Jean-Marc, notre joyeux luron, qui fournit les jus de fruits. Il a demandé à peu près à toutes les abeilles venues chercher leur commande de « refermer la porte à cause du froid ». Toutes se sont retournées… avant de considérer la grille !

N’hésitez pas à participer à la vie de votre ruche, vos avis nous intéressent, tant que les échanges restent courtois bien sûr.

Je vais vous préparer un questionnaire pour mieux connaitre vos avis et vos souhaits, il sera mis en ligne et sera anonyme. Il faut juste que je prenne un peu de temps pour le préparer ;-)



samedi 2 février 2013

PORTRAIT de Valérie Carsalade






PORTRAIT de Valérie Carsalade… ou « la force et la discrétion » !

Valérie est une productrice que je connais depuis « avant la ruche », parce qu’elle proposait ses produits à mon AMAP légumes. Pourtant, quand j’ai voulu faire son portrait, je n’ai pas su quoi raconter sur elle. En effet, Valérie est la discrétion même ! Pourtant ce petit bout de femme, qui ne parle pas beaucoup, fait des miracles avec des produits excellents !

Je suis donc allée à la pêche aux infos, et voilà ce que je peux vous dire. Valérie a repris l'exploitation de ses beaux parents en 1998, aidée de son conjoint Eric. Elle a repris les terres pour les céréales et le cheptel de vaches gasconnes qui était sur place, après avoir fait 2 ans d'apprentissage chez ses beaux parents et un stage 6 mois chez un couple d'agriculteurs pour apprendre les transformations de canards gras et de porcs. Puis elle a ajouté l'atelier porcs et canards. Valérie a aussi quelques ruches « pour le plaisir », et quelques poulets.

La production principale de l’exploitation, c'est la céréale. Une petite partie des terres est gardée pour 10 vaches mères gasconnes, 7 à 10 porcs et une centaine de poulets par an. Comme dirait Valérie, ce n’est pas le zoo de la Palmyre. Moi, je dirais plutôt que c’est l’arche de Noé ;-)

Valérie fait un marché par semaine à Lézat, et une distribution tous les 15 jours à la ruche, où elle nous propose des conserves de porc et de canards.
Ses animaux, elle les bichonne. Les porcs ont plus de place au mètre carré dans leur box que moi dans ma propre chambre ! Ces derniers temps, elle a nourrit au biberon la petite dernière bovine de l’étable, Hampe (un nom qui s’invente pas !)
Vous retrouverez Valérie à la distribution de jeudi prochain (7 février), accompagnée de Nathalie du rucher des ânes, et en représentation des producteurs du Volvestre, puisqu’ils s’arrangent pour venir à tour de rôle (moins de frais, moins de gasoil, un minimum de commande plus accessible).




mercredi 16 janvier 2013

Défi du jour!


Défi du jour, bonjour : faire une recette 100% ruche et se régaler !

Alors qu’est-ce qu’il y a dans les rayons de la ruche de Toulouse cette semaine?
-          un lapin du « Clapier de Couderc »… morceaux ou entier ? Pour moi, ce sera entier, j’assume le découpage.
-          Du vin blanc sec et un sachet de pruneaux dénoyautés de l’Earl des Tilleuls, c’est parfait !
-          des courges butternut bio de Sylvain Aimond.
-          Un petit vin rouge AOP de Faugères
Allez hop, c’est parti !

Le Jour J :

Dans un premier temps, je pèle la courge buttenut et la coupe en morceaux. Après avoir pelé et émincé un oignon (non sans verser quelques larmes), je le fais revenir dans du beurre, puis rajoute les morceaux de courge, puis recouvre d’un peu d’eau salée. C’est parti pour 25 minutes de cuisson à petit bouillon (pendant lesquelles je vais m’attaquer au lapin). Il ne me restera ensuite qu’à écraser au presse-purée, pour obtenir une purée toute simple et ultra-vitaminée excellente.

Je coupe le lapin en morceaux… et là je me maudis d’avoir choisi le lapinou entier, et pas découpé… oui vraiment, je me MAUDIS !
Quelques coups de lame et un vomito plus tard, le plus dur est fait. Je fais roussir les morceaux de lapin (préalablement farinés), avec un peu de vin blanc. Puis je rajoute les pruneaux.
La cocotte est fermée, et c’est parti pour 20 minutes de cuisson. Je sais déjà que les 10 dernières minutes seront les plus longues : 2 enfants qui me demanderont « quand est-ce qu’on mange ? » avec des yeux suppliant, Chéri-Chéri qui s’exclamera en rentrant « tu as cuisiné ? Y a un truc à fêter ? » Bref… viendra l’heure de manger et ce sera un petit délice.