Défi du jour!

Défi du jour, bonjour : faire une recette 100% ruche et se régaler !

Alors qu’est-ce qu’il y a dans les rayons de la ruche de Toulouse cette semaine?

-          un lapin du « Clapier de Couderc »… morceaux ou entier ? Pour moi, ce sera entier, j’assume le découpage.

-          Du vin blanc sec et un sachet de pruneaux dénoyautés de l’Earl des Tilleuls, c’est parfait !

-          des courges butternut bio de Sylvain Aimond.

-          Un petit vin rouge AOP de Faugères

Allez hop, c’est parti !

Le Jour J :

Dans un premier temps, je pèle la courge buttenut et la coupe en morceaux. Après avoir pelé et émincé un oignon (non sans verser quelques larmes), je le fais revenir dans du beurre, puis rajoute les morceaux de courge, puis recouvre d’un peu d’eau salée. C’est parti pour 25 minutes de cuisson à petit bouillon (pendant lesquelles je vais m’attaquer au lapin). Il ne me restera ensuite qu’à écraser au presse-purée, pour obtenir une purée toute simple et ultra-vitaminée excellente.

Je coupe le lapin en morceaux… et là je me maudis d’avoir choisi le lapinou entier, et pas découpé… oui vraiment, je me MAUDIS !

Quelques coups de lame et un vomito plus tard, le plus dur est fait. Je fais roussir les morceaux de lapin (préalablement farinés), avec un peu de vin blanc. Puis je rajoute les pruneaux.

La cocotte est fermée, et c’est parti pour 20 minutes de cuisson. Je sais déjà que les 10 dernières minutes seront les plus longues : 2 enfants qui me demanderont « quand est-ce qu’on mange ? » avec des yeux suppliant, Chéri-Chéri qui s’exclamera en rentrant « tu as cuisiné ? Y a un truc à fêter ? » Bref… viendra l’heure de manger et ce sera un petit délice.

Manger local!

Les circuits courts ont le vent en poupe, et c’est tant mieux !

Pour info, un article de Terraeco sur les circuits alimentaires :

http://www.terraeco.net/Alimentation-qui-empoche-quoi,46964.html

Rien de plus logique en effet que la distribution en circuit court. Par ce biais, vous vous assurez :

-          De consommer un produit dont l’emprunte écologique est très faible, puisqu’il n’a que très peu voyagé. A la ruche, la grande majorité de nos aliments sont produits dans un rayon de 50km, une minorité jusqu’à 150km.

-          De consommer un produit frais, puisque les produits ne sont pas stockés. Par exemple, la plupart des légumes sont cueillis le matin même de la distribution.

-          De promouvoir et soutenir l’agriculture de votre département et de votre région. Nos producteurs ne sont pas pris à la gorge par des intermédiaires trop nombreux et trop gourmands. Ils peuvent alors développer une agriculture non-intensive, et faire vivre leur famille avec une exploitation à échelle humaine, sans trop de matériel (par exemple, nos légumes sont ramassés à la main).

-          De consommer des produits plus sains : ceux de notre ruche sont bio ou en agriculture raisonnée. Si tous n’ont pas forcément un label, ils s’engagent à utiliser le moins de produits phytosanitaires possible. Les légumes ne sont certes pas tous beaux, mais ils sont tous bio !

-          Que les animaux dont nous proposons la viande ont tous des conditions de vie respectueuses. Savez-vous par exemple que 98% du porc que l’on consomme en France ne voit pas la lumière du jour et est en cage ? Chez Valérie, ils ont un espace de liberté et ne sont pas traités aux antibiotiques au-delà d’un strict minimum. Ils sont nourris en majorité au fourrage de l’exploitation.

-          De consommer des produits qui ont demandé un travail manuel de l’exploitant : nos producteurs, pour la très grande majorité, produisent et transforment les aliments. Le jardin des petites mains, par exemple, transforme les produits issus de sa production, ou de sa cueillette sur des lieux autorisés dans son environnement géographique.

Croyez-vous que nous puissions nous nourrir en totalité de cette manière ? Notre région a la chance d’avoir des producteurs en tout produits de consommation courante. Plus notre ruche sera dynamique, plus nous pourrons introduire des nouveaux produits.

Dans les prochaines ventes, nous vous proposerons du lapin (colis, rôtis, entier, morceaux), du porc noir bio en colis de 3kg, du bœuf bio en colis de 3 ou 6kg. Si les ventes s’améliorent, nous pourrons aussi intégrer aux ventes des yaourts fermiers excellents, et peut-être du lait cru. Le meilleur est à venir, votre ruche ne demande qu’à se développer. Notre engagement est total pour créer le lien entre producteurs locaux et vous.