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samedi 23 février 2013

Reconversion


CES RECONVERTIS QUI NOUS NOURRISSENT

Alexandre et France Hemet sont producteurs de fromages de chèvre et sont à la tête de la « Ferme de la Pouège » (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse). Pourtant, avant 2010, ils étaient salariés en entreprise, commerciaux.

Pascal Lablanche, notre maraîcher d’Hélix’ir (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), à la même époque, était gérant d’une Sarl qui n’avait rien à voir avec l’agriculture.

Sylviane Duffau, maraîchère et productrice en volailles de la ferme de Cassagne (qui fournit la ruche du Fauga), faisait de la comptabilité, puis a été pizzaïolo (si si !)

Nathalie Subra, du rucher des ânes (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), était commerciale chez une marque renommée de cosmétiques.

David Marecaux, notre maraîcher « Apothicaire » (qui fournit la ruche du Fauga), était chimiste dans une grande entreprise nationale. Pourtant, il n'utilise aucun pesticide dans la production de ses légumes bio.

Notre nouvelle recrue, Viviane Oz, de V’Oz Gourmandises (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), était informaticienne.

Jean-Marc Thouy, de Pomas E Perots -je n’ai pas trouvé comment mettre un accent grave sur le « o » de Perots, je vais encore me faire houspiller !- (qui fournit la ruche du Fauga et de Toulouse), avait une formation d’ingénieur agronome, et a été, entre autres métiers, accompagnateur en création d’entreprises.


Comme vous le constatez donc, bon nombre de producteurs de la ruche sont des « reconvertis ». La raison de ce retour aux fondamentaux ? Chacun son argument, mais globalement, ce qui a motivé nos producteurs, c’est une envie de retour aux vraies valeurs de la terre, un ras-le-bol du travail industriel ou du stress de la ville…

Le nombre d'installations d'agriculteurs a diminué de moitié au cours des quinze dernières années, et pourtant, la part des reconvertis n’a pas cessé de progresser, et représente aujourd'hui le quart des installations annuelles de jeunes agriculteurs !

Ces nouveaux exploitants ont une nouvelle vision du monde agricole : ils s’établissent sur des surfaces plus petites, s’orientent vers des productions biologiques ou raisonnées, et assurent souvent eux-mêmes la transformation et la vente directe. Passés par la ville, ou par un métier bien différent, ils ont été consommateurs avant d’être producteurs. Souvent adeptes du « slow food », nos producteurs incarnent une vision de l'agriculture à taille humaine, centrée sur la qualité des produits, le bien-être animal et la préservation de l'environnement.


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